Critique du livre par Philippe Deracourt.
Joël de Rosnay, avec ce dernier livre écrit en collaboration avec un doctorant de Paris X, Carlo Revelli, fait mouche par un titre évocateur d’un passé glorieux. L’invention de ce néologisme « pronétariat » donne à penser que les forces productives assimilées aux ouvriers trouveraient une nouvelle portée révolutionnaire en se reconstituant grâce à internet.
L’homme symbiotique d’un précédent ouvrage devient le nouveau prolétaire. L’impression générale de ce dernier livre, empreint d’une grande générosité humaine, reste malgré tout marquée par une certaine naïveté dans la perception des rapports sociaux.[...]